DE LA TOLERANCE À LA CO-CONNAISSANCE

Le colloque international du dialogue inter-religieux conjointement organisé par le Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) et la section ivoirienne de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains du 23 au 25 février 2022, sous le thème : « Le message éternel des religions » a été une occasion de renouveler l’attachement de la communauté ivoirienne en particulier et de la société africaine en générale, aux valeurs universelles prônées par toutes les religions, notamment le dialogue inter-religieux, la fraternité l’ouverture à l’autre et le respect de la dignité humaine. Autant dire que l’appel d’Abidjan est un appel à la tolérance religieuse, au respect de la différence des croyances et des pratiques religieuses des autres.
En ce sens, la tolérance religieuse implique la reconnaissance et la conscience que nous avons tous le droit de penser différemment et de professer des croyances différentes ou de renoncer complètement à la foi religieuse; tout cela signifie également pouvoir comprendre que toutes les croyances sont également valables et respectables, sans, en elles-mêmes, représenter un réel obstacle à une coexistence harmonieuse, fondée sur la liberté, le respect et la justice. La tolérance religieuse est donc essentielle à la vie en société.1
L’importance de la tolérance religieuse est une réalité à laquelle souscrivent toutes les religions monothéistes. Pour les chrétiens, elle évoque la possibilité que tous les hommes, sans distinction de classe ou de religion, puissent coexister et interagir sans imposer leurs convictions sur les autres; d’ailleurs John Lock(1632-1704) avait affirmé,dans sa lettre sur la tolérance, l’incompatibilité entre la foi en Jésus Christ et toute forme d’intolérance envers les autres religions. Et pour Voltaire, la tolérance est l’apanage de l’humanité, « Nous sommes tous pétris de faiblesses et d’erreurs ; pardonnons-nous réciproquement nos sottises, c’est la première loi de la nature».2
Pour le président du Congrès juif canadien, région du Québec, Joseph Gabay, la tolérance est l’essence de la Pâque juive. « Le mot «Pessah» signifie la bouche qui raconte. Notre rituel est basé sur une série de questions et de réponses, car la qualité première de l’homme est d’avoir la capacité de questionner. On célèbre donc la libération de la parole, fondement même de la tolérance»; Et il précise que «Le terme «tolérance» doit justement être compris comme le droit à la différence dans le respect de la vie de l’autre».3
La tolérance religieuse est ainsi perçue comme une vertu morale qui suppose le respect de l’intégrité humaine et spirituelle de l’autre , et à laquelle l’islam accorde une importance cruciale aussi bien dans le Coran que dans la sunna.
Ces deux sources, véritablement sacrées, sont opposées à l’extravagance et plaident pour la modération et le respect du droit à la différence.
1.Le Coran:
Le Coran a cultivé une image nette et objective à l’égard de la tolérance religieuse. Depuis l’aube de sa descente, la parole divine n’a pas contenu de propos exclusionniste ou abolitionniste des religions précédentes, conformément au respect du droit à la différence :
« à vous, votre religion et à moi ma religion »4 Ce verset reconnaissait ainsi le polythéisme des Quoraïchites, comme une religion, et en dépit de son absurdité, l’idolâtrie est perçue comme une religion ,car elle constitue la véritable conviction selon la foi installée dans les cœurs de ses adeptes païens5.
Le Coran qui informe l’humanité de la différence entre les Hommes en langage et en couleur : « Parmi ces signes : la création des cieux et de la terre ; la diversité de vos idiomes et de vos couleurs »6, ne pouvait pas ignorer la différence entre les coutumes, les cultures, rites et opinions : « Ô hommes! nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle et nous avons fait de vous des peuples et des tribus pour que vous vous entre connaissez »7,
Une lecture attentive de ce verset permet de relever la diversité existentielle entre les peuples voulue par Dieu, car « Si ton seigneur l’avait voulu, il aurait rassemblé tous les Hommes en une seule communauté»8. Cette diversité n’a pas été conçue pour être un facteur de désaccord ou de rejet mutuel, mais plutôt pour être un sentiment pour la reconnaissance d’autrui, de solidarité et de dialogue enrichissant. Le Coran glorifie, dans plusieurs versets, Abraham, la religion juive et le christianisme et ordonne de respecter les chrétiens et les juifs. Le verset 69 de la sourate V « la table servie » dit: « ceux qui croient(les musulmans), les juifs, les sabéens, les chrétiens, tous ceux qui croient en Dieu et au jour dernier seront à l’abri de toute crainte et ne seront point affligés ».
Dans le même ordre d’idées, le livre sacré interdit à ses adeptes de dénigrer les idoles des païens pour que Dieu, par réaction ne soit pas insulté : « N’insultez pas ceux qu’ils invoquent en dehors de Dieu, car ils insulteront Dieu par hostilité et par ignorance »9 Il recommande aussi à ses fidèles de traiter les autres avec bonté et justice : « Dieu ne vous interdit pas d’être bons et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus à cause de votre foi et qui ne vous ont pas expulsés de vos maisons ; Dieu aime ceux qui sont équitables»10. Bien que la suprématie de la religion musulmane soit reconnue en tant que vérité absolue, le Coran recommande le respect des adeptes des autres religions qui ne doivent nullement être accusés d’athéisme ou d’hérésie. L’objectif principal est de réaliser la coexistence entre les peuples dans un respect mutuel et total des différences d’idéologies et d’opinion.
Dans ce domaine religieux, l’analyse faite par le théologien, savant et philosophe allemand NICOLAS DE CUSE ou DE KUES, mérite une attention particulière. Partant du constat de la diversité marquant les confessions et les rites dans le christianisme, l’Islam et le Bouddhisme, il est arrivé à la conclusion selon laquelle Dieu a envoyé à des nations diverses ,et à des époques différentes, des messagers pour enseigner et répandre la vérité. Les dissensions sont apparues du fait que chaque communauté a gardé la foi qu’elle avait initialement reçue. Il n’existe au fait qu’un seul Dieu, et il ne peut y avoir qu’une religion, et qu’un culte d’adoration. Les religions de l’histoire ne sont que l’expression multiforme d’une seule vraie et unique religion11.
Selon cette conception, la religion se trouve réduite à un minimum dogmatique qui constitue seul, le fondement de la foi.
C’est justement cette théorie qui a été développée par Spinoza, auteur du « traités des autorités théologiques et politiques ». Selon cette théorie, les dogmes de la foi sont relatifs à la reconnaissance de l’existence de Dieu unique12; Au delà de ce minimum dogmatique, la croyance est libre et chaque individu pourra adapter sa mentalité à sa croyance13
2.La Sunna :
Les principes Coraniques garantissant le respect des options d’autrui et leurs particularités, étaient bien appliqués par le prophète de l’Islam. Celui-ci a été un modèle de la tolérance religieuse, et un véritable précepteur de la coexistence pacifique.
Le prophète est un modèle de la tolérance religieuse :
La révélation du verset «Pas de contrainte en religion» est relative à des circonstances historiques bien déterminées.
La première circonstance a lien avec le fait que l’un des ançares nommé « Al Hassime » originaire de la tribu des Béni Salim Ibn Aouf avait deux fils qu’il voulait contraindre à l’Islam. Il en refera au prophète (P.S) qui lui dit :
« Ne les contrains pas à l’Islam, ils ont opté pour le christianisme ».
La deuxième circonstance a trait aux femmes de la période ante- islamique: La femme stérile qui désirait avoir des enfants formulait le vœu de convertir au judaïsme son premier nouveau né. Par la suite, les femmes ayant embrassé l’Islam et les hommes des tribus des Beni Nadhir ayant été mis à l’aise, les juifs parmi lesquels se trouvaient des fils de ces musulmans voulaient les contraindre de nouveau à l’Islam, c’est alors que Dieu le très haut dit « Pas de contrainte en religion»14
M. Abdelkibir Alaoui Mdaghri a expliqué que le verset « Pas de contrainte en religion » porte sur la croyance, c’est à dire que nulle personne ne doit être combattue pour l’obliger à croire à l’Islam, mais seulement pour l’amener à manifester son Islam. Il suffit qu’elle dise : « Il n’y a point d’autres divinités que Dieu, Mohamed est son envoyé ».
Les partisans de cette opinion se réfèrent au récit ,rapporté par Oussama Ibn Zeid ,qui dit que l’envoyé de Dieu (P.S) les a dépêché ,de nuit, à la poursuite d’un homme. Une fois arrêté par eux, cet homme dit : « Il n’y a point d’autres divinité que Dieu, Mohammed est son envoyé »; mais ils continuent à le frapper jusqu’à ce que la mort s’en suive.
Informé de cet incident par Oussama Ibn Zeid, le prophète (P.S) désapprouva la chose et dit : « Qui te dira le jour du jugement dernier: il n’y a point d’autres divinités que Dieu ?! Oussama Ibn Zeid répondit
« Ô envoyé de Dieu, il l’a dit par crainte de l’arme ». Oussama Ibn Zeid ajouta :
« le prophète (P.S) a tellement répété sa question que j’ai désiré ne pas avoir embrassé l’Islam avant ce jour ». Il a été déduit de cette tradition, que la personne n’est combattue, que pour être amenée à manifester son Islam, sans aller jusqu’à ouvrir son cœur en vue de savoir si la croyance y a pénétré ou non. Selon la même tradition, le prophète qui a dit également : « Est-ce que tu as ouvert son cœur pour savoir si il l’a dit comme tu le prétends! », aurait fait beaucoup de reproches à Oussama.
La lecture des versets Coraniques relatifs à la mission du prophète permet de relever que le propre de celle-ci est de prêcher, non de commander ou de contraindre. La fonction du prophète a été de transmettre le message de Dieu. Elle est exprimée par le Coran en termes restrictifs :
- d’abord, il est clairement précisé que le prophète est seulement chargé de transmettre son message avec clarté :
« Qu’incombe-t-il aux messagers, sinon de transmettre le message en toute clarté ».15
« Il ne t’incombe que la communication claire »16.
« Il n’incombe au messager que de transmettre le message »17
« Tu es seulement chargé de transmettre le message ».
« Que seul incombe à notre prophète de transmettre en toute clarté les messages qui lui sont confiés »18
Cette précision du rôle du prophète en matière de transmission du message divin lui interdisait de faire usage de la force pour faire entrer les gens en l’Islam car il s’agit d’une affaire entre Dieu et la personne.
D’autres versets coraniques précisent que le prophète n’est
pas responsable de la destinée humaine :
« Nous ne t’avons envoyé pour que tu sois leur protecteur »19
« Tu n’es pas responsable de leurs propres affaires »20.
« Nous ne t’avons pas désigné comme gardien pour eux et tu n’es pas leur garant »21
« Et Dieu rappelle ! tu n’es qu’un rappeleur, et tu n’es pas un dominateur sur eux »22
« Tu n’es pas pour eux un tyran »23
Ces neufs versets sont destinés à exhorter le prophète , à ne pas dépasser les limites de sa fonction prophétique24.
C’est aux récipiendaires de ces messages, de réfléchir en toute liberté, et de décider en fonction de leur propre conviction, d’être musulman ou non 25
Le prophète: Précurseur de la coexistence pacifique :
Le traité de Médine conclu entre le prophète et les musulmans d’une part, les juifs et les minorités d’autre part, illustre le principe de la coexistence pacifique des musulmans avec les adeptes des autres religions, puisqu’il a proclamé la légalité de la différence et a garanti à chaque religion son intangibilité et le respect du caractère sacré de ses spécificités 26
Ce document a initié une liberté religieuse responsable, respectueuse de l’intégrité des personnes et de leurs sentiments. On retrouve dans cet esprit, la préoccupation de garantir la paix sociale au sein d’une même société sans aucune considération pour la croyance en tant que choix personnel qui doit être soustrait à toute forme de contrainte.
A la prise de la Mecque, le prophète a traité d’une manière humaine, et indulgente, les idolâtres Quoraïchites. Proclamant le salut pour tous ceux qui entreraient dans la maison de Abou Soufiane ,ou dans le temple, ainsi que ceux qui se tiendraient renfermés dans leurs propres maisons, le prophète a assuré le pardon à tous.
L’Islam n’est pourtant pas la seule religion à prêcher la tolérance ; le christianisme recommande : « Celui qui t’a giflé sur la joue droite, tends lui l’autre »27.
« Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous calomnient » (…) « et c’est la mesure dont vous vous servez qui servira de mesure pour vous »28
Faut-il rappeler qu’à son arrivée à Médine, le prophète a voulu dissiper l’inquiétude des Juifs en leur accordant les garanties nécessaires pour leur sécurité. Les Juifs qui se trouvaient dans la ville et sa région, vivaient auparavant menacés dans leur religion et leur existence, inquiétés par les païens et persécutés par les Byzantins. Le prophète en fit de même pour les chrétiens de Najran, lorsque l’Islam fut introduit au Yémen pour leur faire oublier ce qu’ils avaient subi au temps du pouvoir Juif dans ce pays29
Ces deux évènements confirment l’attachement de l’Islam universel à la coexistence pacifique entre les communautés. Car, la constitution As- Sahifa a été conçue en tant qu’accord entre les différentes franges de Médine sans distinction aucune de leur origine ethnique et de leur confession religieuse.
Ce document reconnaissait aux juifs leur liberté religieuse et l’autonomie économique.
Les garanties accordées par le prophète à ces derniers pour une coexistence en paix entre l’Islam et le Judaïsme, ont été également données aux Chrétiens dès l’arrivée de l’Islam à Najran où dominait une communauté Chrétienne alliée à une minorité païenne.
Ils se virent accorder des garanties concernant leurs biens, leur sécurité, leur confession, qu’il soient présent ou absents, ou qu’ils s’agisse de leurs parents, leurs églises ou de tout ce qui était en leur possession, sans qu’aucun de leurs hommes de religion ne soit déplacé, ni qu’ils puissent eux-mêmes faire l’objet d’humiliation ou que leur territoire soit franchi par des troupes islamiques, ni enfin qu’aucune immixtion ne soit tentée dans leurs affaires intérieures30
Par ailleurs, les principes de morale et de dignité humaine édictés par l’Islam s’appliquent au même titre aux ressortissants musulmans et non musulmans de l’Etat Islamique. L’inviolabilité de la personne humaine est le fondement de la justice exigée par Dieu pour tous les Etres humains. La liberté d’opinion, la liberté de culte, d’association de choix d’une profession, est garantie à tous les citoyens, qu’ils soient musulmans ou non musulmans. Ce droit découle du principe de la responsabilité complète de chaque individu devant lui-même et devant Dieu31.
Ainsi se confirme le statut particulier réservé par l’Islam aux gens du livre en tant que communautés reconnues dans l’Etat islamique.
Cette position idéologique de l’Islam vis à vis des gens du livre allait trouver consécration juridique sous la forme d’un recueil de mesures légales connue sous le nom de « Pacte D’Omar ». Le pacte a été considéré par les ulémas comme le fondement idéologique et juridique qui définit le rapport de l’Islam aux peuples du livre32
Cependant, les difficultés auxquelles les principes de la tolérance sont confrontés ,ne résident pas dans les religions elles mêmes, mais plutôt au niveau des conceptions que s’en font ceux qui se présentent, sans aucune légitimité, comme des députés de Dieu, et qui s’opposent aux initiatives pratiques, efficientes et efficaces, établissant la pluralité sociale et confortant la reconnaissance de l’opinion différente.
Depuis son accession au trône, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a perpétué les traditions marocaines d’attachement au dialogue interconfessionnel, le Royaume du Maroc ayant toujours cultivé une longue tradition de tolérance et de respect de l’autre, en tant que terre de brassage et d’appartenance plurielles, où coexistent –dans la paix et le respect mutuel- différentes communautés culturelles et cultuelles. Ce respect pour tous les cultes au Maroc se matérialise, au niveau des lois et de la nouvelle constitution qui stipule que l’islam est la religion officielle de l’Etat et que le Roi est le commandeur des croyants et le garant du libre exercice du culte. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a tenu à le rappeler lors de la dernière visite du Pape François au Maroc en 2019, en des termes clairs et explicites en disant: « Nous , Roi du Maroc, Amir Al Mouminine, nous nous portons Garant du libre exercice des cultes. Nous sommes le Commandeur de tous les Croyants. En tant que Commandeur des Croyants, je ne peux parler de Terre d’Islam, comme si n’y vivaient que des musulmans. Je veille, effectivement, au libre exercice des religions du livre et je le garantis. Je protège les juifs marocains et les chrétiens d’autres pays qui vivent au Maroc ». La bienveillance Royale vis à vis des autres religions monothéistes va encore plus loin puisque Sa Majesté a relevé les limites de la « tolérance » et a plaidé pour la « co-connaissance », en soulignant que « les religions abrahamiques n’existent pas pour se tolérer, par résignation fataliste ou acceptance altière. Elles existent pour s’ouvrir l’une à l’autre et pour se connaitre, dans un concours vaillant à se faire du bien l’une à l’autre ».
Il faut dire que certains événements ont constitué des signes de l’engagement précurseur du Royaume sur la voie de la « co-connaissance », notamment la cérémonie œcuménique de la cathédrale de Rabat, à la mémoire des victimes du 11 septembre qui avait été organisée sur instructions personnelles du Souverain, ainsi que l’initiation du plan de réhabilitation des écoles et des lieux de cultes juif, notamment l’ouverture de la synagogue Raphael Nkaoua à Salé, ainsi que l’inauguration le 13 février 2013–après sa restauration- de la synagogue Abendanan de Fès connu sous le nom de « slat el fassiyine».
l’intérêt particulier accordé par le Maroc à l’entente entre les religions apparait également à travers le festival des musiques sacrées du monde qui se tient chaque année à Fès; De même que le Royaume a abrité d’innombrables conférences et symposiums rassemblant imams, prêtres, rabbins et autres Leaders spirituels tant à l’échelle du pays, qu’au niveau international, pour la promotion du dialogue inter-religieux au profit de la paix et de la coexistence pacifique.
1 – https://fr.encyclopedia-titanica.com
2 – Voltaire, «Traité sur la tolérance.p235»
3 – https://www.ledevoir.com
4 – «Les incrédules », sourate IX,6
5 – Mohamed Toumi, « La liberté religieuse dans le Coran »,in Islam, revue trimestrielle d’histoire et de théologie musulmane ,n°2,Novembre 2002,p 4
6 – «Les roumains », sourate XXX,22
7 – «Les appartements privés », sourate,XIIX ,13
8 – « Houd », sourate XI ,118
9 – « Le repentir », sourate IX.6
10 – « Les abeilles »,sourate XVI.125
11 – Mohamed Toumi ,op cit , p 6
12 – Mohamed Mouaquit, « La liberté de conscience et de pensée comme porte d’accès à la démocratie », in Revue Prologues, n°22/23, 2001, p 16.
13 – Idem, ,p 90
14 – Abdelkebir Alaoui Mdaghri, « Pas de contrainte en religion »,in Conférences religieuses ,ramadan 16 mai 1986, Publications du ministère des habous et des affaires islamiques, Mohammedia,1987,p 17
15 – « Les abeilles », sourate XVI.35
16 – « Les abeilles », sourate, XVI.82
17 – Idem, V.99
18 – « La duperie réciproque » sourate XVII.54
19 – « Le voyage nocturne » ,sourate XVII.54
20 – « Les groupes », sourate XXXIX.41
21 – Idem, sourate 107.
22 – « Celle qui enveloppe », sourate LXXVIII.21-22
23 – Alkahf L54
24 – Mohamed Toumi ,op cit, p 8
25 – Mohamed Toumi ,op cit, p 8
26 – Idem p 8
27 – Evangile Mathieu Chapitre 7 Verset 2
28 – Idem., Verset 12
29 – Abdelhadi Boutaleb, « Pour mieux comprendre l’Islam », Edition Afrique Orient, 1998, p 98.
30 – Idem , p 101.
31 – Said Ramadan, « La Shari’a : Le droit islamique ,son envergure et son équité »,Paris ,Ed Al Qalam,1997, p 178.
32 – Meir M .Bar-asher, « Le statut des juifs chez les malékites du Maroc », in « Perception et réalités au Maroc», Actes du congrès Marrakech-Paris 14/22 Octobre 1995, CRJM,1995,p 259



