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La marocanité du Sahara reconnue par le monde entier : entre légitimité historique, diplomatique et géopolitique – par Mohamed Chtatou

La marocanité du Sahara s’impose aujourd’hui comme une vérité historique, juridique et politique incontestable. Les fondements historiques de la souveraineté marocaine — bay‘a, présence administrative, unité culturelle — ont été consolidés par des décennies d’action diplomatique fondée sur le droit, le réalisme et la coopération.



« Par la grâce du Seigneur et avec Son aide, après cinquante ans de sacrifices, nous ouvrons un nouveau chapitre victorieux dans le processus de consécration de la Marocanité du Sahara, destiné à clore définitivement le dossier de ce conflit artificiel, par une solution consensuelle fondée sur l’Initiative d’Autonomie. »

Discours de SM le Roi Mohammed VI du 31 octobre 2025

Pr. Mohamed Chtatou

Introduction

La question du Sahara marocain constitue depuis plusieurs décennies l’un des enjeux majeurs de la politique étrangère du Royaume du Maroc, tout autant qu’un sujet de stabilité et d’identité nationale. Elle s’inscrit dans un cadre historique et juridique qui dépasse la simple logique de revendication territoriale : elle touche au cœur de la souveraineté nationale, de l’unité territoriale et de la mémoire collective du Maroc. Dès l’indépendance en 1956, le Royaume a affirmé sa volonté de réintégrer les territoires du Sud, restés sous domination espagnole depuis la fin du XIXe siècle. Cette revendication s’est toujours fondée sur la continuité de l’autorité politique et religieuse du Makhzen sur les tribus sahariennes, attestée par des actes d’allégeance (bay‘a) et des documents historiques officiels.

L’avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) du 16 octobre 1975 a confirmé l’existence de liens d’allégeance entre le Sultan du Maroc et les tribus du Sahara occidental, rejetant la thèse du terra nullius (CIJ, 1975). Cet avis fut l’un des fondements de la Marche Verte, symbole du pacifisme marocain et du ralliement populaire à une cause nationale juste. Depuis, la diplomatie marocaine n’a cessé de conjuguer légitimité historique, réalisme politique et engagement international, aboutissant à une reconnaissance croissante de la souveraineté marocaine sur le Sahara.

Aujourd’hui, à travers la reconnaissance explicite de plusieurs puissances mondiales et l’ouverture de plus de 30 consulats à Laâyoune et Dakhla, la marocanité du Sahara s’est imposée comme une réalité géopolitique irréversible. Cet article se propose d’analyser les fondements et les manifestations de cette reconnaissance selon trois axes :

– (I) les assises historiques et identitaires de la souveraineté marocaine,

– (II) la stratégie diplomatique qui a conduit à une consolidation internationale, et

– (III) la reconnaissance croissante de la marocanité du Sahara dans les sphères économiques, politiques et culturelles.

I. Les fondements historiques et identitaires de la marocanité du Sahara

1. La continuité historique de l’autorité marocaine

L’identité politique du Sahara marocain s’enracine profondément dans la structure historique du Royaume. Depuis les dynasties almoravide, almohade et saadienne, les territoires sahariens ont constitué une extension naturelle du Maroc. Les routes caravanières reliant Sijilmassa, Smara et Tombouctou témoignent de cette intégration ancienne. Selon les historiens, l’espace saharien n’a jamais été un vide politique, mais une zone d’échanges spirituels et économiques sous la protection du Makhzen.

Les liens d’allégeance (bay‘a) étaient le fondement juridique et symbolique de cette unité : les tribus sahariennes prêtaient serment de fidélité au sultan en échange de la protection religieuse et politique du Makhzen. La CIJ a reconnu ces liens comme « des relations juridiques d’allégeance entre le Sultan du Maroc et certaines tribus vivant sur le territoire du Sahara occidental » (CIJ, 1975, §162). Cette reconnaissance, bien qu’elle ne conférât pas de souveraineté exclusive avant la décolonisation, a invalidé la thèse du vide juridique sur laquelle reposait la colonisation espagnole.

Des documents marocains, tels qu’un dahir de 1886 nommant un représentant du sultan dans la région de Smara, ou des lettres adressées aux chefs tribaux, confirment la présence administrative du Maroc dans le Sahara. Ces archives démontrent que l’autorité du Makhzen s’étendait bien au-delà des confins du Souss jusqu’aux rives atlantiques méridionales.

2. Les fondements culturels et religieux de l’unité nationale

Au-delà des preuves historiques, la marocanité du Sahara s’exprime aussi dans la cohérence religieuse et culturelle qui unit le Nord et le Sud du Royaume. Les tribus sahariennes appartiennent à la même école juridique malikite, partagent la même langue arabe hassanie et la même fidélité au Commandeur des croyants (Amir al-Mou’minine). La Constitution marocaine de 2011, dans son article 41, consacre la monarchie comme garante de la foi et de l’unité religieuse du pays. Cette dimension spirituelle est essentielle, car elle relie l’autorité temporelle du souverain à la légitimité religieuse partagée à travers le Sahara.

Les travaux des historiens rappellent que le Maroc a toujours été un État multiculturel où la pluralité linguistique (arabe, amazighe, hassani) coexiste sous une unité politique. L’article 5 de la Constitution de 2011 stipule :

« L’arabe demeure la langue officielle de l’État. 

L’Etat œuvre à la protection et au développement de la langue arabe, ainsi qu’à la promotion de son utilisation. 

De même, l’amazighe constitue une langue officielle de l’État, en tant que patrimoine commun à tous les Marocains sans exception.

Une loi organique définit le processus de mise en œuvre du caractère officiel de cette langue, ainsi que les modalités de son intégration dans l’enseignement et aux domaines prioritaires de la vie publique, et ce afin de lui permettre de remplir à terme sa fonction de langue officielle.

L’Etat œuvre à la préservation du Hassani, en tant que partie intégrante de l’identité culturelle marocaine unie, ainsi qu’à la protection des expressions culturelles et des parlers pratiqués au Maroc. De même, il veille à la cohérence de la politique linguistique et culturelle nationale et à l’apprentissage et la maîtrise des langues étrangères les plus utilisées dans le monde, en tant qu’outils de communication, d’intégration et d’interaction avec la société du savoir, et d’ouverture sur les différentes cultures et sur les civilisations contemporaines.

Il est créé un Conseil national des langues et de la culture marocaine, chargé notamment de la protection et du développement des langues arabe et amazighe et des diverses expressions culturelles marocaines, qui constituent un patrimoine authentique et une source d’inspiration contemporaine. Il regroupe l’ensemble des institutions concernées par ces domaines. Une loi organique en détermine les attributions, la composition et les modalités de fonctionnement.»

Cette reconnaissance constitutionnelle renforce la place du Sahara dans l’identité marocaine : la culture hassanie n’est pas périphérique, elle est constitutive de la nation.

II. De la Marche Verte à la diplomatie proactive du Maroc

1. La Marche Verte : moment fondateur de la souveraineté retrouvée

Le 6 novembre 1975, le Roi Hassan II lançait la Marche Verte, rassemblant 350 000 volontaires marchant pacifiquement vers le Sahara pour réclamer la restitution des provinces du Sud. Ce moment historique symbolisait la convergence entre légitimité historique et mobilisation populaire. Le Roi affirmait alors qu’on avait pas d’autre objectif que de récupérer nos territoires, dans la paix, sans violence, avec la foi en Dieu et en la justice de notre cause (Hassan II, 1975).

Peu après, l’Accord de Madrid (14 novembre 1975) mettait fin à l’administration coloniale espagnole. L’Espagne transféra la gestion du territoire au Maroc et à la Mauritanie, conformément au droit à l’autodétermination et à l’intégrité territoriale (ONU, 1975). Contrairement à une vision coloniale, le Maroc choisit la voie du pacifisme et de la légitimité juridique, appuyée par l’avis de la CIJ.

La Marche Verte incarna donc un acte de foi nationale, ancré dans une diplomatie de la non-violence et du droit. Elle marque le basculement d’une revendication historique vers une reconquête symbolique et juridique du territoire.

2. La proposition d’autonomie : une diplomatie du réalisme

Face à l’impasse des négociations sous l’égide de l’ONU, le Maroc proposa en 2007 une initiative d’autonomie élargie. Ce plan accorde aux provinces sahariennes un large pouvoir exécutif, législatif et judiciaire local sous souveraineté marocaine. L’ONU, dans sa résolution 1754 (2007), qualifia cette proposition de « sérieuse et crédible ».

Cette démarche illustre le pragmatisme marocain : plutôt qu’un statu quo ou une confrontation, elle cherche à réconcilier souveraineté nationale et autodétermination interne. L’autonomie proposée « transforme un conflit régional en opportunité de gouvernance démocratique et décentralisée ».

Par ailleurs, la Constitution de 2011 renforce cette approche en consacrant la régionalisation avancée (Titre IX Des régions et des collectivités territoriales), conférant aux régions, y compris celles du Sud, un rôle dans la planification du développement. Ainsi, le Maroc a intégré dans sa structure juridique interne les principes de subsidiarité et de participation politique locale.

3. La diplomatie royale et l’ancrage africain

Depuis l’accession au trône du Roi Mohammed VI, la diplomatie marocaine s’est réorientée vers l’Afrique, reposant sur trois piliers : le développement, la coopération et la légitimité historique. Le retour du Maroc à l’Union africaine (2017) a marqué une victoire diplomatique majeure : il a permis de transformer la question du Sahara d’un sujet de division en levier d’intégration.

Aujourd’hui, plus de 30 pays africains, arabes et latino-américains ont ouvert des consulats à Dakhla et Laâyoune — une reconnaissance diplomatique explicite. Cette dynamique traduit une reconnaissance tacite de la souveraineté marocaine par des États qui valorisent la stabilité et la coopération économique.

III. La reconnaissance internationale croissante : de la diplomatie à la géoéconomie

1. Le soutien des grandes puissances

Le 3 décembre 2020, le président des États-Unis Donald Trump publiait une proclamation officielle reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara (U.S. Proclamation, 2020). Cette décision, confirmée par l’administration suivante, marque une étape géopolitique majeure : un membre permanent du Conseil de sécurité avalise la position marocaine.

D’autres puissances ont suivi cette orientation :

  • L’Espagne, en mars 2022, a qualifié la proposition marocaine d’autonomie de « base la plus sérieuse, réaliste et crédible » pour résoudre le conflit.
  • L’Allemagne, les Émirats arabes unis, le Sénégal, la Jordanie et le Qatar ont exprimé leur soutien clair à la souveraineté du Maroc.

Ces soutiens traduisent une convergence stratégique entre stabilité régionale, lutte contre le terrorisme et diplomatie marocaine de la modération.

2. Le Sahara, moteur du développement et de l’intégration africaine

Le Sahara marocain est aujourd’hui un pôle de développement intégré. Le Programme de développement des provinces du Sud (2015–2030), doté de 77 milliards de dirhams, vise à transformer la région en hub économique africain (CESE, 2021). Le port atlantique de Dakhla, les parcs éoliens de Tarfaya, et les corridors commerciaux vers la Mauritanie et le Sénégal incarnent cette vision d’un Maroc ancré dans son environnement africain.

Cette politique s’inscrit dans le Nouveau Modèle de Développement (NMD), qui considère le Sahara comme un levier de croissance nationale et continentale. La marocanité du Sahara s’exprime désormais dans la dynamique économique, autant que dans la légitimité politique.

3. La reconnaissance culturelle et institutionnelle

L’unité marocaine s’est également consolidée par la reconnaissance institutionnelle des cultures sahariennes. L’article 5 de la Constitution de 2011 reconnaît la langue et la culture hassanies comme partie intégrante du patrimoine national. Le discours royal du 6 novembre 2021 réaffirme cette dimension :

« La marocanité du Sahara est une vérité aussi immuable que les montagnes de l’Atlas et aussi claire que le soleil du désert » (Mohammed VI, 2021).

Les institutions éducatives de Laâyoune et Dakhla, ainsi que les programmes de l’IRCAM, jouent un rôle central dans la préservation du patrimoine hassani.

Conclusion

La marocanité du Sahara s’impose aujourd’hui comme une vérité historique, juridique et politique incontestable. Les fondements historiques de la souveraineté marocaine — bay‘a, présence administrative, unité culturelle — ont été consolidés par des décennies d’action diplomatique fondée sur le droit, le réalisme et la coopération. Le Maroc a réussi à transformer une question de décolonisation en projet d’intégration nationale et continentale, en associant le Sahara à ses grands chantiers de développement.

La reconnaissance internationale, illustrée par l’ouverture de consulats et le soutien de grandes puissances, consacre une réalité géopolitique désormais irréversible. Dans un contexte régional marqué par l’instabilité, le Maroc offre une vision fondée sur la stabilité, la légitimité et la prospérité partagée.

Comme l’a affirmé le Roi Mohammed VI :

« Le Sahara est marocain, et le Maroc demeure dans son Sahara jusqu’à la fin des temps » (Discours royal, 6 novembre 2022).

Le Sahara marocain n’est donc plus seulement une question territoriale : il est devenu un symbole d’unité nationale, un vecteur de développement régional et une clé de la projection africaine du Royaume.


Annexes 

Annexes :

  1. DAHIR DE S. M. ABDELAZIZ BEN EL HASSAN

« Louange à Dieu Seul ! Puisse Dieu bénir notre seigneur Mohamed et sa famille ! (Sceau de S. M. Abdelaziz Ben el Hassan, Dieu est son protecteur et maître.) A notre serviteur agréable le caïd Harmmadi Ech-Chbani. Puisse Dieu te guider ! Et à toi salutation et miséricorde divines ! Après ce préambule, Nous avons chargé nos serviteurs: le caïd Brahim Ben M’barek Ech-Chtouki Et-Tecni et le caïd Mohamed Ben el Bellal Boussaïdi de prendre soin des côtes de nos sujets heureux de Tarfaya à Ras Bogador, et de les préserver de ce qu’on pourrait y créer par terre et par mer. Nous t’informons pour que tu sois vigilant. Salut ! Le 1er Moharrem 1319 (correspondant au 20 avril 1901).

Cf. https://mjcc.gov.ma/wp-content/uploads/2024/02/40.pdf

  • TEXTE D’UNE LETTRE DE MA EL AININ

(Voici le texte d’une réponse adressée par Ma el Aïnin – puisse Dieu perpétuer sa vie ! – au sultan Moulay Abdelaziz.)

« Louange à Dieu seul ! Puisse Dieu bénir notre seigneur Mohamed, sa famille et ses compagnons ! A l’ombre de Dieu sur l’univers, à l’âme de l’action des musulmans et au prince des croyants. Puisse Dieu fortifier ton règne et t’accorder la même victoire que celle donnée au meilleur des émissaires divins ! Et à vous salutation et miséricorde de Dieu, tant que durent le cosmos, ses mouvements et ses repos ! Il est Porté à la connaissance du prince des croyants que notre fils dépêché chez les Ouled Dlim est maintenant de retour. Il nous a rapporté les bonnes nouvelles tant désirées par Votre Majesté, à savoir la rupture de toutes relations avec les chrétiens, où – par la puissance et la volonté divines ! – il n’en subsiste pas de séquelles et il n’y a aucun mal, voire il n’y aura par la volonté divine que ce que vous déciderez selon la manière correcte et la voie saine. Parmi ce qu’il nous écrit ceci : « Nous portons à votre connaissance que les consignes que vous avez données à votre fils El Wali concernant les chrétiens et en particulier les Espagnols seront appliquées selon votre volonté, après que – 40 – nous ayons pris la résolution d’entretenir avec eux des relations consistant à recevoir leurs armes et à leur céder ce territoire. Nous avons définitivement enterré ce projet, pour vous agréer et nous ne le commettrons jamais, et surtout après votre décommandation et votre désapprobation. Salut amical ! En ce qui concerne les Français ils ont dit qu’ils n’ont pas eu avec eux grand-chose. Ils disent n’avoir engagé avec eux aucune conversation concernant une vente, un achat, un territoire, ou autre chose. Il est espérable que tous n’agiront que suivant votre volonté et votre agrément. Nous prions Dieu pour qu’il ne vous accueille que par ce que vous désirez complètement, avec une longue vie pleine de bonne santé et d’heureuse fin. Salut avec notre attachement ! »

Le 2 Ramadan 1321 (correspondant au 22 novembre 1903).

Cf. https://mjcc.gov.ma/wp-content/uploads/2024/02/40.pdf

  • DAHIR DE S.M. ABDELAZlZ BEN EL HASSAN

« Louange à Dieu seul ! Puisse Dieu bénir notre seigneur et maître Mohamed sa famille et ses compagnons ! (Sceau de S. M. Abdelaziz Ben el Hassan Ben Mohamed.) A nos serviteurs agréables, aux gens d’EI Mouissat et des Ait Mohamed Lahssen et à la moitié de Yaggout, de la tribu des Tekna. Puisse Dieu vous guider ! Et à vous salutation et miséricorde divines ! Après ce préambule. Nous avons confié votre administration à votre frère notre serviteur agréable le caïd Mohamed el Amine Ben Ali At-Tecni el Hassani, et l’avons chargé de prendre soin de vos affaires. Pour cela, nous vous ordonnons d’écouter et d’obéir à ce que nous l’avons investi de pouvoir de recommandation et l’interdiction dans le domaine de notre service chérifien. Puisse Dieu vous rendre réciproquement heureux et vous guider vers ce qu’il agrée ! Salut ! »

Le 21 Rajab 1314 (correspondant au 25 décembre 1896).

Cf. https://mjcc.gov.ma/wp-content/uploads/2024/02/40.pdf

  •  DAHIR DE S.M. ABDELAZlZ BEN EL HASSAN

« Louange à Dieu seul ! Puisse Dieu bénir notre seigneur Mohamed et sa famille ! (Sceau de S. M. Abdelaziz Ben el Hassan Ben Mohamed, Dieu est son protecteur.) A nos serviteurs agréables Ouled Moussa, Laabobat et Ouled Ali des Tidrarin du Sahara. Puisse Dieu vous guider ! Et à vous salutation et miséricorde divines ! Après ce préambule. Nous avons confié votre administration à notre serviteur agréable le caïd Mohamed el Amine Ben Ali At-Tecni et L’avons chargé de prendre soin de vos affaires. Pour cela, nous vous ordonnons d’écouter et d’obéir à ce que nous l’avons investi de pouvoir de recommandation et d’interdiction dans le domaine de notre service chérifien. Puisse Dieu vous rendre réciproquement heureux et vous guider vers ce qu’il agrée ! Salut ! »

Le 3 Ramadan sacré an 1316 (correspondant au 15 janvier 1899).

Cf. https://mjcc.gov.ma/wp-content/uploads/2024/02/40.pdf

  • DAHIR DE S.M. ABDELAZIZ BEN EL HASSAN

« Louange à Dieu seul ! Puisse Dieu bénir notre seigneur Mohamed, sa famille et ses compagnons ! (Sceau de S. M. Abdelaziz Ben el Hassan.) A nos serviteurs agréables les Chtouka et leurs alliés, les Mejjat, les Fouigat, le tiers des Ait Lahssen, le tiers des Zergat et leurs alliés parmi les Toubalt ainsi qu’à leurs alliés des Meir, de la tribu des Tekna, puisse Dieu vous guider ! Et à vous salutation et miséricorde divine ! Après ce préambule, Nous avons confié votre administration à votre frère notre serviteur agréable le caïd Brahim Ben M’Barek Ech-Chtouki et l’avons chargé de prendre soin de vos affaires. Pour cela, nous vous ordonnons d’écouter et d’obéir à ce que nous l’avons investi de pouvoir de recommandation et d’interdiction dans le domaine de notre service chérifien. Puisse Dieu vous rendre réciproquement heureux et vous guider tous vers ce qu’il agrée Salut ! »

Le 20 Kaada 1313 (correspondant au 3 mai 1896).

Cf. https://mjcc.gov.ma/wp-content/uploads/2024/02/40.pdf

  • DAHIR DE S.M. ABDELAZIZ BEN EL HASSAN

« Louange à Dieu seul ! Puisse Dieu bénir notre seigneur et maître Mohamed et sa famille ! (Sceau de S. M. Abdelaziz Ben el Hassan Ben Mohamed, dont Dieu est le protecteur et le maître.) A nos serviteurs agréables (membres de la tribu des Mnassir [de la confédération] des Azerguiyine). Puisse Dieu vous guider dans la bonne voie ! Et à vous salutation et miséricorde divines ! Après ce préambule, Nous avons conféré votre administration à votre frère notre serviteur agréable le caïd Brahim Ben M’Barek Ech-Chtouki Er-Rouifi et l’avons chargé de prendre soin de vos affaires et de toutes vos allées et venues. Pour cela, nous vous ordonnons d’être à ses recommandations et ses interdictions, dans le domaine de notre service chérifien. Puisse Dieu vous rendre mutuellement heureux ! Salut ! »

Le 23 Rabia I 1317 (correspondant au 1er août 1899).

Cf. https://mjcc.gov.ma/wp-content/uploads/2024/02/40.pdf

  • DAHIR DE S.M. ABDELHAFID BEN EL HASSAN

« Louange à Dieu seul ! Puisse Dieu bénir notre seigneur Mohamed et sa famille ! (Sceau de S. M. Abdelhafid Ben el Hassan.) A nos serviteurs agréables toutes les tribus des Ait Hasine et des Ait Ikkou, Ouled Tidrarin, Yaggout, Mouissat, qui sont des Ait Lahssen, des tribus de Tekna Oued Noun. Puisse Dieu vous guider ! Et à vous salutation et miséricorde divines ! Après ce préambule, Nous avons confié votre administration à notre serviteur agréable le caïd Mohamed el Amine, et l’avons chargé de prendre soin de vos affaires. Nous vous ordonnons de l’écouter, de lui obéir et d’être à ses recommandations et à ses interdictions dans ce que nous l’avons investi de notre service et de nos ordres chérifiens. Puisse Dieu vous rendre réciproquement heureux et vous guider tous vers ce qu’il agrée ! Salut ! »

Le 2 Chaabane 1325 (correspondant au 10 septembre 1907).

Cf. https://mjcc.gov.ma/wp-content/uploads/2024/02/40.pdf

  • DAHIR DE S.M. ABDELHAFID BEN EL HASSAN

« Louange à Dieu seul ! Puisse Dieu bénir notre seigneur et maître Mohamed et sa famille ! (Sceau de S. M. Abdelhafid Ben el Hassan.) A nos serviteurs agréables, Ait Moussa ou Ali, Yaggout, Ouled Driss, Rguibat et Ouled Tidrarin. Puisse Dieu vous guider (dans la bonne voie) ! Et à vous salutation et miséricorde de Dieu, le Très-Haut ! Après ce préambule, Nous avons confié votre administration à notre serviteur agréable le caïd Brahim el Khail Ben el Habib Ben Birouk el Ouadnouni, et l’avons chargé de prendre soin de vos affaires. Pour cela, nous vous ordonnons d’écouter et d’obéir à ce que nous lui avons confié de recommandations et d’interdictions dans le domaine de notre service chérifien. Puisse Dieu vous rendre mutuellement heureux ! Et vous guider tous vers ce qu’il agrée! Salut! »

 Le 14 Rabia II 1327 (correspondant au 5 mai 1909).

Cf. https://mjcc.gov.ma/wp-content/uploads/2024/02/40.pdf


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