Trône et Nation, une union plus forte que les rumeurs et le récit biaisé du Monde


Le 25 août dernier, le quotidien français Le Monde publiait le premier article d’une série consacrée à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, sous un titre lourd d’insinuations : « Une atmosphère de fin de règne ». L’approche retenue ne repose pas sur l’objectivité ni sur l’apport d’éléments inédits, mais sur des conjectures et des supputations. En lieu et place d’un travail d’analyse rigoureux, ce qui est proposé au lecteur est une construction narrative où la subjectivité prend le pas sur la réalité, et où l’ombre des insinuations efface l’éclat des faits.
Il convient pourtant de rappeler que la santé de Sa Majesté n’a jamais constitué un tabou au Maroc. Chaque fois que le Souverain a traversé une période de convalescence, le Palais Royal a publié des communiqués officiels pour en informer le peuple. Le Roi Lui-même n’a jamais hésité à apparaître en toute transparence : recevant des sportifs à la télévision nationale, entouré de Sa famille lors d’une opération cardiaque, ou encore aux côtés du président Emmanuel Macron, assumant avec dignité Ses engagements protocolaires. Il a même participé à des cérémonies religieuses, par souci de remplir Ses devoirs spirituels malgré les contraintes de Sa santé. Ces gestes traduisent une humanité et une proximité rares au sommet de l’État.
Mais au-delà de ces apparitions publiques, ce sont les faits politiques et institutionnels qui démentent toute idée de retrait. Le Monarque a poursuivi sans relâche l’exercice de Ses responsabilités constitutionnelles : présidant les conseils des ministres, ouvrant les sessions parlementaires, conduisant les grandes cérémonies religieuses et nationales. À l’échelle internationale, Mohammed VI a représenté le Royaume lors d’événements majeurs, tels que la COP22 à Marrakech, où Il a accueilli les chefs d’État et dirigé personnellement les travaux de la conférence mondiale sur le climat.
Dans les moments de crise, le Chef de l’État s’est affirmé comme le centre de décision et d’action. Pendant la pandémie de Covid-19, Il a présidé les réunions stratégiques qui ont permis au Maroc de lancer l’une des campagnes de vaccination les plus rapides et efficaces d’Afrique. Lors du séisme d’Al Haouz en 2023, le Souverain a supervisé directement l’organisation des secours, la mobilisation des forces vives de la Nation et la mise en place de plans de reconstruction ambitieux dans des domaines vitaux tels que l’eau, l’énergie, l’agriculture et le développement social. Ces actions témoignent de l’engagement constant du Roi, loin des scénarios de distanciation ou d’inaction que certains cherchent à accréditer.
Ce que l’article du Monde passe sous silence est tout aussi révélateur. Depuis Son accession au Trône en 1999, Mohammed VI a conduit le Maroc dans une trajectoire de modernisation profonde. L’économie nationale a triplé de taille, faisant du Royaume l’une des cinq premières puissances africaines. Le port Tanger Med s’impose aujourd’hui comme le premier port du continent et l’un des plus performants au monde. Le Maroc est devenu le premier pays africain à se doter d’une ligne à grande vitesse, symbole d’une modernité assumée. Sur le plan énergétique, le complexe Noor de Ouarzazate a placé le Royaume à la pointe des énergies renouvelables, avec déjà près de 40 % de sa production électrique issue de sources propres et un objectif de 52 % d’ici 2030.
Sur le plan social et institutionnel, les réformes sont tout aussi significatives. La réforme du Code de la famille en 2004 a marqué un tournant historique pour les droits des femmes et la protection de la cellule familiale. La Constitution de 2011 a consacré l’État de droit et élargi les libertés publiques, tout en renforçant le rôle des institutions élues. L’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancée en 2005, a permis de financer des milliers de projets locaux et d’améliorer le quotidien de millions de Marocains, en particulier dans les zones rurales.
À l’international, le Monarque a donné au Maroc une stature nouvelle. Le retour à l’Union africaine en 2017 a marqué une étape décisive dans la réintégration africaine du Royaume, accompagné d’investissements massifs dans la finance, l’agriculture, l’énergie et les infrastructures en Afrique subsaharienne. Le Maroc est également reconnu comme un leader du Sud global sur la question climatique, et sa coopération avec les États-Unis et l’Union européenne est saluée comme exemplaire en matière de lutte contre le terrorisme et de gestion des migrations. Dans le domaine spirituel, le Commandeur des croyants s’impose comme un promoteur d’un islam du juste milieu et du dialogue interreligieux, devenant une référence internationale.
Ignorer ce bilan, pour lui substituer une chronique psychologisante et des insinuations médicales, relève moins du journalisme que de la construction d’un récit biaisé. Le Maroc ne se comprend pas à travers le prisme de la suspicion, mais à travers l’étude de ses réformes, de ses institutions, de ses succès économiques et diplomatiques.
L’histoire, elle, retiendra que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a été l’artisan d’un Maroc moderne, stable et influent. Un pays qui accueillera la Coupe du monde 2030 aux côtés de l’Espagne et du Portugal, et qui s’impose d’ores et déjà comme un pilier de stabilité dans une région en proie aux crises. Les insinuations passeront, les faits demeureront : ceux d’un Souverain qui, avec constance et clairvoyance, a façonné le Maroc du XXIᵉ siècle.
Qu’il soit donc clair, pour ceux qui s’abandonnent à l’inquiétude ou aux conjectures faciles : l’avenir du Royaume est assuré. Sous la conduite éclairée de Sa Majesté, le Maroc avance d’un pas ferme, porté par la fidélité inaltérable de son peuple à son Roi. C’est dans cette union sacrée entre le Trône et la Nation que résident la force, la stabilité et la pérennité des succès à venir, gage d’un destin que nul artifice de plume ne saurait obscurcir.
Souhail Benkaddour, Analyste junior en affaires globales