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Charles de Gaulle condamne Israël

Dès l’éclatement de la guerre de juin 1967,le général Charles de Gaulle condamne Israël pour avoir attaqué les Arabes.

Le 27 novembre 1967, plus d’un millier de journalistes français et étrangers réunis à l’Élysée par le président de la République. Une large place est accordée dans ce tte conférence de presse, aux questions internationales et evement le « Proche-Orient », aprés six mois de la guerre israélo-arabe de juin 1967.

Le 5 juin 1967 au matin, l’aviation militaire israélienne, en une heure, détruit au sol ses homologues égyptienne et syrienne. La « guerre des Six-Jours », comme l’ont appelée ensuite les Israéliens, n’aura duré en réalité qu’une heure. La suite fut une conquête rapide par Israël, du Sinaï d’abord, ensuite de la Cisjordanie (alors territoire jordanien), puis du plateau du Golan syrien.
Pour de le chef de l’État français:  » Le 22 mai, l’affaire d’Aqaba, fâcheusement créée par l’Égypte, allait offrir un prétexte à ceux qui rêvaient d’en découdre. (…) Le 2 juin, le gouvernement français avait officiellement déclaré qu’éventuellement il donnerait tort à quiconque entamerait le premier, l’action des armes. Et c’est ce qu’il répétait en toute clarté à tous les États en cause. C’est ce que j’avais moi-même, le 24 mai déclaré à Monsieur Ebban, ministre des affaires étrangères d’Israël que je voyais à Paris. Si Israël est attaqué, lui dis-je alors en substance, nous ne le laisserons pas détruire, mais si vous attaquez, nous condamnerons votre initiative. Certes, malgré l’infériorité numérique de votre population, étant donné que vous êtes beaucoup mieux organisés, beaucoup plus rassemblés, beaucoup mieux armés que les Arabes, je ne doute pas que le cas échéant, vous remporteriez des succès militaires. Mais ensuite, vous vous trouveriez engagés sur le terrain et au point de vue international dans des difficultés grandissantes, d’autant plus que la guerre en Orient ne peut pas manquer d’augmenter dans le monde une tension déplorable et d’avoir des conséquences très malencontreuses pour beaucoup de pays. C’est à vous, devenu des conquérants, qu’on en attribuerait peu à peu les inconvénients. On sait que la voix de la France n’a pas été entendue, Israël ayant attaqué, s’est emparé en six jours de combat des objectifs qu’il voulait atteindre. »

Après avoir réitéré sa condamnation de cette attaque, de Gaulle rappelle :

Un règlement doit avoir pour base l’évacuation des territoires qui ont été pris par la force, la fin de toute belligérance, et la reconnaissance de chacun des États en cause par tous les autres. Après quoi, par des décisions des Nations unies avec la présence et la garantie de leur force, il serait probablement possible d’arrêter le tracé précis des frontières, les conditions de la vie et de la sécurité des deux côtés, le sort des réfugiés et des minorités et les modalités de la libre navigation pour tous dans le golfe d’Aqaba et dans le canal de Suez.

Une phrase de sa conférence de presse du illustre la vision gaullienne :

Après avoir réitéré sa condamnation de cette attaque, de Gaulle rappelle :

Un règlement doit avoir pour base l’évacuation des territoires qui ont été pris par la force, la fin de toute belligérance, et la reconnaissance de chacun des États en cause par tous les autres. Après quoi, par des décisions des Nations unies avec la présence et la garantie de leur force, il serait probablement possible d’arrêter le tracé précis des frontières, les conditions de la vie et de la sécurité des deux côtés, le sort des réfugiés et des minorités et les modalités de la libre navigation pour tous dans le golfe d’Aqaba et dans le canal de Suez.

Une phrase de sa conférence de presse du illustre la vision gaullienne :

Maintenant il (Israël) organise, sur les territoires qu’il a pris, l’occupation qui ne peut aller sans oppression, répression, expulsion et s’y manifeste contre lui la résistance qu’à son tour il qualifie de terrorisme…

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