
Les résultats de la 6ᵉ édition du concours de la Fondation Mohammed VI des ouléma africains pour la mémorisation, la récitation et la psalmodie du Saint Coran, organisée du 26 au 28 septembre à Fès avec la participation de 48 sections de la Fondation à travers le continent, ont été annoncés dimanche.
Dans la catégorie « mémorisation intégrale avec récitation selon la lecture de Warsh ‘an Nafi’ », la première place a été remportée par Ibrahim Abdel Rahman Ibrahim (Éthiopie), suivi de Hamid Moussa Zakaria (Nigéria) et de Yahya Mohamed Adam (Kenya).
Pour la catégorie « mémorisation intégrale avec différentes lectures », le premier prix est revenu à Izhak Azedine (Éthiopie), tandis que Mohamed Bakary Darmi (Mali) et Amir Mouloud Douno (Tanzanie) se sont classés respectivement deuxième et troisième.
Dans la catégorie « récitation avec mémorisation d’au moins cinq hizb », Aboubakar Ahmed Touré (Guinée) a décroché la première place, devant Ahmed Mohamed Hili (Kenya) et Nedrabbey Moyeze (Madagascar).
Le secrétariat de la Fondation a également attribué un prix d’encouragement à un participant de chaque section, ainsi qu’un prix spécial à la plus jeune participante, une candidate ivoirienne de 11 ans, et au plus jeune récitateur, un enfant nigérien âgé de 7 ans.
Saluant le haut niveau des participants, le secrétaire général de la Fondation, Mohamed Rifki, a souligné que cette édition illustre l’intérêt porté par les confréries et les ouléma africains à la formation des jeunes dans les écoles coraniques. Il a exprimé sa reconnaissance aux sections de la Fondation et aux membres du jury pour leur engagement.
De son côté, cheikh Youssef Naïm Youssef Mohamed, professeur à l’université d’Oum Dourman (Soudan), a mis en avant le rôle du concours dans la préservation du Saint Coran et dans le renforcement des liens entre les mémorisateurs et récitateurs africains.
Le coordinateur général, Mohamed Maghraoui, a précisé que la compétition a réuni 117 participants, dont 13 femmes, et a mobilisé un jury composé d’ouléma du Maroc et de plusieurs pays africains.
Créée à la suite d’une recommandation du conseil supérieur de la Fondation en 2018, cette compétition annuelle vise à renforcer le lien des jeunes générations africaines musulmanes avec le Saint Coran et à encourager sa mémorisation et sa transmission.
Source: MAP