Les fêtes glorieuses et majestueuses
La commémoration aujourd’hui marque le retour du Sultan Mohammed Ben Youssef de son exil lointain, qui a débuté le 20 août 1953 et s’est achevé le 16 novembre 1955.
Les Marocains ont perçu ce retour comme un symbole d’indépendance pour le pays, bien que le Maroc ait continué à subir le joug du colonialisme français jusqu’au 2 mars 1956. Durant cette période, de violents combats ont eu lieu contre l’occupant, parmi lesquels la bataille mémorable de « بين الصفوف », qui s’est déroulée dans la tribu des Jzénaya le 28 janvier 1956 entre l’Armée de Libération marocaine et les troupes françaises. Cette confrontation a infligé des pertes importantes à l’occupant, avec environ trois cents soldats tués.
Ainsi, le retour du Sultan sur le trône de ses glorieux ancêtres a été considéré par les Marocains comme une fête nationale, apportant joie et bonheur dans les cœurs. Ce fut également une preuve éclatante de la réussite du mouvement de résistance et de l’Armée de Libération à contraindre la France à corriger son erreur, symbolisée par l’exil du Roi hors du pays.
Cet exil a été l’étincelle qui a ravivé l’ardeur des Marocains et des Algériens à se soulever contre les forces d’occupation oppressives.
